Vacciner son chat, c’est le protéger contre des maladies virales ou bactériennes, parfois mortelles. C’est également l’occasion de faire réaliser un examen clinique complet par votre vétérinaire. Ainsi, vous assurez une vie longue et confortable à votre compagnon.
Dès l’âge de deux mois environ (plus tôt si nécessaire), le chaton peut recevoir ses premières injections, car il n’est plus protégé par les anticorps de sa mère. C’est à ce moment-là qu’il devient le plus vulnérable, surtout s’il sort à l’extérieur ou s’il est issu d’un refuge. Cela dit, il n’est jamais trop tard pour faire vacciner un chaton ou un adulte.
C’est l’occasion d’une première visite à la clinique, au cours de laquelle le chaton sera identifié, si cela n’a pas été fait avant (conformément à la législation).
Pour préparer la visite, votre chaton doit avoir été vermifugé (débarrassé des vers digestifs) environ 10 jours avant le rendez-vous, pour que la prise vaccinale soit optimale. De même, il est important de se munir d’un panier ou d’une boîte de transport pour y enfermer votre petit tigre. Sans cet accessoire, le trajet en voiture et le séjour en salle d’attente seraient compliqués, voire dangereux (risque de panique et de fuite ou d’accident).
Les vaccins sont choisis en tenant compte des besoins de votre chat, de son mode de vie et de son environnement. Il peut être vacciné contre plusieurs maladies, et notamment :
- la rage, maladie mortelle transmissible à l’homme – obligatoire si vous voulez voyager hors des frontières ou séjourner en collectivité ;
- Le coryza, qui ressemble à la grippe, avec une atteinte des voies respiratoires supérieures, conjonctivite, gingivite, etc., dû au calicivirus, à l’herpèsvirus et/ou à la bactérie de la chlamydophilose (ou chlamydiose) féline : Chlamydophila felis ;
- le typhus ou panleucopénie féline (due au parvovirus), gastro-entérite infectieuse qui est mortelle dans 50 à 90 % des cas ;
- La leucose (ou FeLV, pour virus leucémogène félin), maladie virale qui touche entre 2 et 10 % de la population féline, et dont n’importe quel chat peut être porteur, sans symptôme. Le vétérinaire vous proposera d’ailleurs peut-être de faire un test de dépistage (prise de sang) à votre chaton : s’il est positif (déjà infecté), il n’est pas utile de le vacciner contre cette maladie.
Si votre chat est destiné à rester dans la maison et ne fréquente aucun congénère (vie en appartement sans sorties sur le toit), il peut n’être vacciné que contre le coryza (herpèsvirus et calicivirus) et le typhus.
En revanche, s’il sort, voyage ou rencontre d’autres chats il est conseillé de le vacciner en plus contre la leucose (FeLV), la rage et la chlamydophilose. Le vaccin contre le SIDA du chat (FIV) n’est pas disponible en France. Cette maladie n’est pas transmise à l’homme.
Les premières vaccinations se déroulent en général en deux temps : 2 consultations sont programmées à 3 ou 4 semaines d’intervalle, dès l’âge de 6 à 8 semaines. Une ou deux injections sont effectuées à cette occasion. Un carnet de vaccination ou un passeport, véritable carnet de santé qui suivra l’animal toute sa vie, vous est alors remis.
Vacciner son chaton est un acte responsable, et un bon moyen de le voir vieillir en bonne santé auprès de vous.